ETATS DES YEUX | Novembre 2023 | Ajustements d'images | LES HEURES PLEINES | Semaine 46
jeudi 16 novembre 2023
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Lectrices et Lecteurs sont les bienvenue.s
Alors que la guerre gronde pas très loin de leurs maisons, les enfants et les poètes ont bien le droit d’imaginer que les chars seront un jour aussi malléables que de la pâte à modeler… de la pâte à remodeler un monde où régnerait enfin la paix ! Un pied de nez poétique à la guerre et les traductions dans 24 langues, signées par 24 poètes des quatre coins du monde
Semaine 46- Année XXIII - Mercredi 15 Novembre
L'enfant du mercredi découvre ce livre que j'avais repéré dans une discussion, et qui était chaleureusement recommandé. J'ai collectionné déjà pas mal d'albums jeunesse aux éditions RUE DU MONDE pour nos ateliers d'écriture ( d'ailleurs je mélange toujours les livres destinés aux enfants avec les ouvrages pour ados ou adultes en poésie). Celui-ci a tenu sa promesse. Un simple poème écrit par un poéte très connu dans les classes primaires Francis COMBES et malicieusement illustré par Bruno HEITZ. Le sujet est brûlant : COMMENT FAIRE LA PAIX ? L'enfant a assimilé la méthode sans hésitation. Ramollir un tank par des caresses et lui clouer le bec avec un bon noeud sur son long nez. On en rêve n'est-ce pas ? Il a recopié le poème sur le petit cahier rouge (c'est pour s'exercer à écrire plus petit et harmonieusement en prenant son temps). Il l'a lu à haute voix pour le savourer et je l'ai enregistré. Un bon moment paisible et enjoué !
Semaine 46- Année XXIII - Jeudi 16 Novembre
Un écolier en automne. Il devance son grand-père qui l'accompagne à bicyclette chaque jeudi matin jusqu'à son école (600 mètres). Petit à petit l'autonomie s'apprend. S'entraîner à marcher seul dans la ville pour se préparer au collège dans deux ans. On s'y prend petit à petit. Là il est encore sur le chemin dans la résidence, je le surveille du balcon. Il n'est pas encore un écolier avec la clé au cou. C'est un cap qui fait un peu peur aux adultes. Lui prend plaisir à montrer qu'il a des réserves d'assurance, il est fier de porter son lourd cartable qu'il surcharge délibérément. Hier il y a engrangé ses cartes Minecraft, qu'il appelle puzzles, il venait de les trier et il a calculé le nombre de pages qu'il faut pour chaque série dans son album plastifié... Sa patience est immense, inversement proportionnelle à celle qu'il montre pour expédier les devoirs qui lui semblent répétitifs. Sinbad le Marin, ras la casquette... On insiste pourtant pour qu'il assimile bien les bases de la lecture , de l'orthographe et du calcul. Apprendre l'anglais et l'allemand lui plaît mais il préfère le faire à l'école. Il vient de découvrir le dictionnaire Larousse que sa mère a rapporté d'une boîte à livres... Il le lit tous les soirs et il va voir les noms propres... Cela lui donne des idées pour se mêler aux conversations des grands, il a découvert Trotski... Lénine et Marx... C'est là que ça commence à devenir intéressant... Il veut savoir... alors, let's go , mais mollo... Il y a du boulot encore pour..., disais-je... les bases...
Tout cela me distrait des soucis que nous procure l'état de santé d'une personne proche. Elle, dont je voudrais faire un jour le portrait. Une femme généreuse et simple.
Ce soir débondage de l'angoisse dans une soirée organisée au Rize de Villeurbanne. Notre grande fille chante et danse dans la Fanfare des Pavés. Un moment de liesse entre femmes superbement colorées invitées pour le vernissage d'une magnifique exposition féministe . J'en parlerai plus tard, c'est à voir absolument !
Commentaires
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